Organisée par The Network, la soirée du 18 avril dernier sur le thème de la «Troisième révolution industrielle» a permis de discuter autour des grands changements sociétaux que ne manquera pas de provoquer cette «révolution». J’ai eu l’honneur d’être invitée en tant qu’intervenante dans les débats.
Il s’agissait plus précisément de discussions ouvertes, dynamiques et interactives autour d’une «kitchen table». Plusieurs thèmes étaient au menu, autour du «consommer autrement», de la transition énergétique, des comportements écologiques.
Ce qu’il faut retenir de ces échanges, c’est que tout individu qui s’inscrit dans une démarche globale de développement durable doit, préalablement, commencer par lui-même ! Il lui faut trouver son propre équilibre dans sa vie, aussi bien privée que professionnelle.
Savoir gérer le stress
L’un des premiers défis est de parvenir à gérer les situations actuelles sources de stress : la digitalisation, l’hyper-connexion et l’accélération de tous les processus ne sont pas sans influence sur les rythmes naturels, dont celui de l’être humain lui-même.
Le terme «vie professionnelle» est ici à considérer dans un sens bien plus large que celui d’une activité rémunérée au sein d’une organisation. Les bénévoles qui ont tendance à trop vouloir en faire ou bien les mères de famille débordées dans leurs tâches quotidiennes sont également des sujets très sensibles aux risques psychosociaux, compte tenu de leur grande implication dans ce qu’ils/elles font.
Sans compter le manque de considération, source de stress – même inconscient – quel que soit le contexte.
Ouverture d’esprit
Mais il ne s’agit pas non plus d’être fataliste ni défaitiste. La réorganisation de la société qui se dessine actuellement permettra sans doute d’aller vers quelque chose de plus serein, joyeux et léger de ce qu’on vit actuellement. Il faut bien avoir à l’esprit que la période de transition ne sera pas simple et pourra prendre du temps.
Une fois que l’on parvient à atteindre un état d’esprit plus ouvert, il est plus facile de prendre en compte toute la dimension globale du concept de «développement durable». À partir du moment où l’on a une meilleure conscience de soi et que l’on vit un meilleur équilibre, on est plus apte à attentif aux autres et avec son environnement.
Cela permet alors d’envisager une façon de se comporter différente pour pouvoir mettre en place de nouvelles stratégies, que ce soit dans son travail (manager autrement, interagir autrement avec ses collègues…) que dans sa vie personnelle (consommer autrement, manger autrement, se déplacer autrement…).
Retrouvez un compte-rendu de cette belle soirée ICI.
(Photo: The Network)